APOLLINAIRE GUILLAUME
Guillame Apollinaire (1880-1918)
Pseudonyme de Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky.
Fils naturel d' une aristocrate polonaise peu conformiste et d'un gentilhomme italien, il nâit à Rome en 1880. Guillaume vit ses premières années en Côte d'Azur avec sa mère. Bon élève dans des collèges religieux, Guillaume en gardera un mysticisme très personnel. Il gagne Paris en 1899. Après ses études, il devient précepteur dans une famille allemande, et tombe amoureux d'une jeune institutrice anglaise, qui fuit ses avances passionnées. Guillaume la poursuivra jusqu'en Angleterre. Il vagabonde trois années. Rentrè à Paris, il fréquente les milieux artistiques les plus avancés, en faisant la connaissance des poètes Alfred Jarry e Max Jacob et du peintre espagnol Pablo Picasso.
Il édite des romans érotiques et écrit lui-même ou en collaboration des ouvrages pornographiques, tout en commençant sa vraie carrière littéraire. Il aime Marie Laurencin, femme peintre avec laquelle il vivra jusqu'en 1912. Ce sont cette rencontre et celle avec l'esthétique nouvelle du Cubisme, dont il deviendra bientôt le difenseur, qui sont à l'origine d'un renouveau poétique dont il est conscient. En 1908 il publie Le Bestiaire mondain, qui deviendra, en 1911, Le Bestiaire ou Cortège d'Orphèe. Cette aventure poétique, essentiellement liée à un lyrisme synthétique où la perfection classique se mêle à la liberté musicale du Symbolisme et au thème des villes tentaculaires et industrielles, aboutira à la fin de 1912 au poème Zone et à la publication du recueil Alcools (1913).
En 1914, Apollinaire se fait naturaliser français pour pouvoir s'engager. Il se bat courageusement pour un pays qu'il aime profondément. Blessé grièvement à la tête en 1916, il revient à Paris, collabore aux revues les plus hardies, fait jouer les Mamelles de Tirésias (1917), un drame qu'il qualifie de"surréaliste" (il est l'inventeur de ce mot). Le recueil Calligrammes, de 1918, correspond à la seconde période, profondement novatrice, de son œuvre poétique: il tente la synthèse des techniques littéraires les plus modernes.
Affaibli par son opération, il meurt de la terrible épidémie de grippe espagnole de l'automne 1918
Pseudonyme de Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky.
Fils naturel d' une aristocrate polonaise peu conformiste et d'un gentilhomme italien, il nâit à Rome en 1880. Guillaume vit ses premières années en Côte d'Azur avec sa mère. Bon élève dans des collèges religieux, Guillaume en gardera un mysticisme très personnel. Il gagne Paris en 1899. Après ses études, il devient précepteur dans une famille allemande, et tombe amoureux d'une jeune institutrice anglaise, qui fuit ses avances passionnées. Guillaume la poursuivra jusqu'en Angleterre. Il vagabonde trois années. Rentrè à Paris, il fréquente les milieux artistiques les plus avancés, en faisant la connaissance des poètes Alfred Jarry e Max Jacob et du peintre espagnol Pablo Picasso.
Il édite des romans érotiques et écrit lui-même ou en collaboration des ouvrages pornographiques, tout en commençant sa vraie carrière littéraire. Il aime Marie Laurencin, femme peintre avec laquelle il vivra jusqu'en 1912. Ce sont cette rencontre et celle avec l'esthétique nouvelle du Cubisme, dont il deviendra bientôt le difenseur, qui sont à l'origine d'un renouveau poétique dont il est conscient. En 1908 il publie Le Bestiaire mondain, qui deviendra, en 1911, Le Bestiaire ou Cortège d'Orphèe. Cette aventure poétique, essentiellement liée à un lyrisme synthétique où la perfection classique se mêle à la liberté musicale du Symbolisme et au thème des villes tentaculaires et industrielles, aboutira à la fin de 1912 au poème Zone et à la publication du recueil Alcools (1913).
En 1914, Apollinaire se fait naturaliser français pour pouvoir s'engager. Il se bat courageusement pour un pays qu'il aime profondément. Blessé grièvement à la tête en 1916, il revient à Paris, collabore aux revues les plus hardies, fait jouer les Mamelles de Tirésias (1917), un drame qu'il qualifie de"surréaliste" (il est l'inventeur de ce mot). Le recueil Calligrammes, de 1918, correspond à la seconde période, profondement novatrice, de son œuvre poétique: il tente la synthèse des techniques littéraires les plus modernes.
Affaibli par son opération, il meurt de la terrible épidémie de grippe espagnole de l'automne 1918
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