Un conte
Le petit poucet perd une multitude de clefs dans le sentier ténébreux de la forêt
Voilà pourquoi tant de portes se ferment
Pourquoi votre porte est fermée
Frappe à la porte à la fenêtre
Une lueur se promène de la cave au grenier
On entend le souffle de votre sommeil
Êtes-vous prisonnière dans votre maison ?
Les ténèbres de la forêt ne vous appellent-elles pas ?
La clef des champs est perdue
alors forcez la serrure
Réveillez-vous
Ne respirez plus si tranquillement
Mais surtout
surtout éteignez cette lumière
qui se promène quand vous dormez
qui se promène de la cave au grenier
Destinée arbitraire
Sur la route
Sur la route parfois on rencontre des vignes
Dont les raisins mûris sont à portée de main
sont bons ! Et partons où serons-nous demain ?
Car la feuille ressemble à la main par les lignes.
Mais chérissons le vin où se lisent les signes
sacrés de la jeunesse et des désirs humains
Le verre est bu, partons reprenons le chemin
qui naît au chant du coq et meurt au chant du cygne
Il reste cependant de nos verres
sur la nappe tracée. Aux mains des lavandières
La tache partira bientôt au fil de ainsi vont les serments belle fille qui chantes
Pour trinquer à plaisir en des méchantes
Remplissez notre verre aux bondes des tonneaux
Destinée arbitraire
Dans un petit bateau
Dans un petit bateau
Une petite dame
Un petit matelot
Tient les petites rames
Ils vont voyager
Sur un ruisseau tranquille
Sous un ciel passager
Et dormir dans une île
Dimanche
Il fait bon s'amuser
Se tenir part la hanche
Échanger des baisers
ça la belle vie
Dimanche au bord de Heureux ceux qui envient
Le petit matelot
Destinée arbitraire
Le canapé de Paméla
Le canapé de Paméla
Le ...
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