Si, comme aux vents désignés par la rose...
Si, comme aux vents désignés par la rose
Il est un sens à et au temps,
en ont un ils en ont mille et plus
Et tout autant possèdent pas.
Or qui de nous n'imagine ou pressent,
Ombres vaguant hors des géométries,
Des univers échappant à nos sens ?
Au carrefour de routes en obliques
Nous écoutons un son de cor,
Toujours renaissant, toujours identique.
Cette vision du ciel et de la rose
Elle s'absorbe et se dissout dans l'air
Comme les sons dont frémit notre chair
Ou les lueurs sous nos paupières closes.
Nous nous heurtons à univers
Sans les sentir, les voir ou les entendre
Au creux été, aux cimes de saisons sur nous tombent en cendre.
Tandis qu'aux vents désignés par la rose
Claque la porte et claquent les drapeaux,
Gonfle la voile et sans visible cause
Une présence absurde à nous Matérielle, indifférente et sans repos.
Destinée arbitraire
Le legs
Et voici, Père Hugo, ton nom sur les murailles !
Tu peux te retourner au fond du Panthéon
Pour savoir qui a fait cela. Qui fait ? On !
On Hitler, on Goebbels la racaille,
Un Laval, un Pétain, un Bonnard, un Brinon,
Ceux qui savent trahir et ceux qui font ripaille,
Ceux qui sont destinés aux justes représailles
Et cela ne fait pas un grand nombre de noms.
Ces gens de peu et de faible culture
Ont besoin d'alibis dans leur sale aventure.
Ils ont dit : « Le bonhomme est mort. Il est dompté. »
Oui, le bonhomme est mort. Mais par-devant notaire
Il a bien précisé quel legs il voulait faire :
Le notaire a nom : France, et le legs : Liberté.
Destinée arbitraire
Ce coeur qui haïssait la guerre
Ce coeur qui haïssait la guerre voilà qu'il bat pour le ...
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